Comme la cité

Mon coeur, abandonné comme cette cité antique
Où chaque pas résonne d'un ton nostalgique.
Seul l'écho de mon âme
Vibre au son du vent dansant dans les flammes.

Derrière ces colonnes d'ombre,
Dans cet amas de décombres,
Bât le coeur de la cité endormie,
Qu'un brasier de pleurs a détruit.

Un cri perçant se fait entendre.
Plaintes, lamentations,
Au milieu de ces cendres
Tout parait illusion.

Déposant les armes, me déclarant vaincue
La douleur a assiégé mon corps déchu.
Et sous ses assauts meurtriers,
La mort devient ma meilleure alliée.

Le calme demeure à nouveau dans cette cité antique
Où chaque pas résonne d'un ton nostalgique.

Anthea - (février 1992)

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